Endettée de 30 000$, elle s'en sort en coupant ses cartes de crédit
Le Journal de Montréal
C’est à l’heure du déjeuner un lundi matin que tout a changé. «J’ai coupé mes cartes de crédit, et je suis sortie porter des CV», se souvient une mère de trois jeunes enfants, qui a bûché pendant sept ans pour rembourser des dettes de plusieurs dizaines de milliers de dollars.
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«Déjà, à la fin de mes études, j’étais désespérée parce que j’étais hyper endettée. Je me disais que ça ne pouvait pas être ça, la vie, d’être obligée de travailler tous les jours pour rembourser des dettes», confie Sabrina Blanchard, 39 ans, en entrevue avec Le Journal.
Le matin fatidique, Sabrina avait à son nom «deux cartes de crédit loadées», en plus de son prêt étudiant.
«Et je m’étais aussi pété la gueule en essayant de partir une entreprise qui n’a finalement pas fonctionné, ajoute-t-elle. Ça fait que j’ai pris des petites jobs au salaire minimum, dans un cinéma puis dans une animalerie. Je travaillais toujours plus, mais je n’arrivais pas à m’en sortir.»
C’est que la résolution n’est rien sans de bonnes habitudes, observe Sabrina. «On a beau mettre tout notre argent dans le remboursement de nos dettes, ça ne sert à rien si on n’est pas capable de s’en garder de côté pour les imprévus», explique-t-elle.
Elle s’est donc fait un budget et a commencé à épargner de petits montants sur chaque paie. «Au fur et à mesure que mon coussin d’urgence grossissait, je me sentais plus en sécurité financièrement. Sur le coup, on a l’impression de rembourser moins vite, mais en réalité, c’est plus rapide comme ça», dit-elle.
«L’autre point important, c’était de payer d’abord les cartes de crédit avec les taux d’intérêt les plus élevés plutôt que celles avec un taux moins désavantageux.»
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.