Elle fait elle-même ses produits ménagers et économise, tout en réduisant ses déchets
Le Journal de Montréal
Une femme de Boisbriand dans la vingtaine n’a pas acheté de produits ménagers depuis 7 ans.
«Je fais mes produits maison pour tout ce qui est de laver la cuisine et la salle de bain», nous a expliqué Audrey-Anne Guay, 28 ans, en entrevue.
Voici d’ailleurs quelques ingrédients utilisés par la jeune femme pour faire ses produits ménagers et laver la toilette, les lavabos et la douche: vinaigre blanc 12%, bicarbonate de soude, percarbonate (pour détacher la lessive), argile blanche, citron et cristaux de soude.
«Et souvent, je vais mélanger du vinaigre avec de l’eau pour laver les planchers, le comptoir et la table, ajoute celle qui est superviseure couturière dans la vie. Je mélange mes produits au lieu d’acheter des produits ménagers.»
Le livre de Jean-Sébastien Marsan Se libérer par la déconsommation passe d’ailleurs en revue les propriétés et les usages du vinaigre blanc ménager à 12% ou 14% d’acide acétique par volume. On le qualifie de «produit non toxique, biodégradable et vendu à bas prix».
Le livre parle aussi des usages multiples et très économiques du bicarbonate de soude alimentaire.
Audrey-Anne Guay fait aussi son propre dentifrice maison (recette plus bas), son gel pour les cheveux, sa crème à main, son baume à lèvres (recette plus bas également), ses bombes de bain et ses chandelles.
«Je vais acheter en vrac pour ne pas avoir de déchets quand je fais mes produits maison», explique Audrey-Anne Guay, précisant que sa recette de dentifrice peut durer un mois.
«J’achète mes ingrédients en grosse quantité dans des boutiques de produits naturels, je fais mes produits et après ça s’étale», ajoute-t-elle.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.