Devrait-on dépenser plus pour se nourrir?
Le Journal de Montréal
Aux prises avec une hausse de leurs coûts de production et une pénurie de main-d’œuvre, des producteurs agricoles québécois demandent aux consommateurs qui le peuvent de dépenser plus pour se nourrir.
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C’est l’idée qu’a avancée la productrice de veaux de grain Sophie Brodeur, en entrevue à LCN.
Celle-ci souhaite voir les Québécois prioriser encore davantage l’achat local dans leur assiette.
«Je pense que ça serait important de revoir la proportion du budget qu’on accorde à l’alimentation», a affirmé Mme Brodeur.
Cette dernière se réjouit d’ailleurs de voir que de nombreux consommateurs se sont tournés vers les producteurs locaux depuis le début de la pandémie.
De plus en plus de clients y achètent directement leur nourriture; une situation qui réjouit Sophie Brodeur.
«Les producteurs ont répondu rapidement à cette demande-là, en espérant que l’engouement continue, parce que plus on vend aux consommateurs, moins il y a d’intermédiaires et plus notre marge est intéressante», explique la productrice de veaux de grain à la Ferme Réso.
Pour voir toute l’entrevue, visionnez la vidéo ci-dessus.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.