Des Québécois renoncent aux 500$ de François Legault
Le Journal de Montréal
Des Québécois qui se considèrent comme privilégiés renonceront au crédit d’impôt de 500$ prévu dans le dernier budget pour le verser à des organismes de charité.
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«Il est temps qu’on aide les gens dans la misère. Ce 500$ n’est pas envoyé au bon endroit. Je vais l’envoyer dans une banque alimentaire dans mon coin. Je ne suis pas millionnaire, mais je vais aider», lance Joël Simard, un ancien combattant qui réside à Alma.
Ce père de deux jeunes enfants de moins de 3 ans déplore la gestion du crédit d’impôt dévoilé mercredi par le gouvernement de François Legault. Ce dernier a annoncé que tous les Québécois qui gagnent moins de 100 000$ par année auront le droit à une aide de 500$.
«Ça me choque. C’est inconcevable qu’une personne monoparentale qui gagne 40 000$ et un jeune de 20 ans qui vit chez ses parents reçoivent tous les deux le même montant. Ils ont voulu donner de l’argent avant les élections, mais c’est un peu garroché», déplore M. Simard.
Notons que 6,4 millions d’adultes auront le droit à cette aide du gouvernement pour contrer les effets de l’inflation.
Mouvement de solidarité
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.