Des dettes de 1 M$ pour le Toqué: Normand Laprise toujours pris à la gorge
Le Journal de Montréal
Ça va de mal en pis pour un des piliers de la restauration gastronomique au Québec. Après la faillite de trois de ses entreprises, en février, le chef Normand Laprise tente ces jours-ci de sauver son vaisseau amiral, le restaurant Toqué.
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Les dettes de l’établissement haut de gamme sont de 1 095 000$, dont 871 000$ sont liés à un prêt de la Banque Royale, indique-t-on dans la proposition faite aux créanciers du restaurant, à la mi-septembre.
«C’est un geste qui va permettre d’assurer notre survie», assure Sophie Dormeau, l’avocate qui représente la Société en commandite Restaurant Toqué, au sujet de l’offre sur la table.
Le Journal rapportait en février la faillite de trois entreprises du groupe Toqué. Un mois plus tôt, Normand Laprise et sa partenaire d’affaires Christine Lamarche avaient fermé les cinq établissements de la Brasserie T, où travaillaient 130 personnes.
Le restaurant Toqué, situé dans l’édifice de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) à Montréal, est une des tables les plus réputées de la métropole. L’enseigne existe depuis 1993 et emploie actuellement 54 personnes.
«Nous ne prévoyons aucun licenciement», précise Sophie Dormeau, qui ajoute que le chef Laprise a déjà informé ses employés et ses fournisseurs de la situation.
Sauf que la décision ne revient ni à l’avocate ni à Normand Laprise. Le sort du célèbre restaurant est désormais entre les mains de la Banque Royale, à qui la Société en commandite Restaurant Toqué offre 220 000$, soit 25% de la valeur de son prêt.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.