Des affaires d’or pour les restaurants en bordure de l’autoroute 20
Le Journal de Montréal
Les centaines de milliers de Québécois qui prendront la route des vacances cet été sont une véritable mine d’or pour les restaurateurs situés partout en bordure de l’autoroute 20.
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Et les commerçants ne s’en cachent pas: la fête nationale est le coup d’envoi de la période la plus lucrative de l’année pour ces haltes-repas qui relèvent du privé.
C’est évidemment le cas pour les franchisés au Madrid 2.0, la halte routière située à Saint-Léonard-d’Aston, célèbre pour ses dinosaures géants.
«L’été en général, c’est vraiment une grosse période, c’est là qu’on met nos forces [...] On s’attend à une très grosse fin de semaine avec la Saint-Jean», affirme Mahyka Camirand, porte-parole du restaurant St-Hubert Express de l’endroit.
Mme Camirand qui est également directrice du St-Hubert de Drummondville et future cofranchisée de l’entreprise familiale constate une augmentation d’environ 15% du chiffre d’affaires durant la période estivale.
Elle remarque aussi que le beau temps et surtout les vacances amènent une dynamique différente.
«Quand les gens sont en mode vacances, on le ressent immédiatement, les gens arrêtent plus régulièrement pour manger», dit-elle.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.