Dernière chance pour des cocos de Pâques à bon prix
Le Journal de Montréal
C’est maintenant ou jamais. La saison du chocolat bat son plein et c’est le temps d’en profiter, car les prix n’ont que peu augmenté par rapport à 2021, ce qui ne sera pas le cas l’an prochain.
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Pour des raisons spécifiques à ce secteur, tous les problèmes liés au transport, aux matières premières et au coût de l’énergie ne se feront sentir qu’en 2023.
« Nos prix sont établis en juillet, en août et en septembre, soit un peu avant que l’inflation galopante des derniers mois se soit installée », résume Jean Leclerc, propriétaire de Laura Secord et de Nutriart.
« On vend au prix de l’an passé avec des coûts de cette année », constate pour sa part Mathieu Pilon, patron de la Confiserie Mondoux.
Attention à 2023
Le prix de ces produits a augmenté de 3,6 % cette année. Mais l’an prochain, ce sera plutôt 12 %, voire 15 %, reconnaît M. Pilon.
Si le chocolat ne représente que sept des 65 millions de dollars du chiffre d’affaires de Mondoux, grâce à sa marque Giacomo, c’est tout le contraire pour Laura Secord et son entreprise sœur, Nutriat.
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