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Découvrez cette forêt ancienne près de Montebello
Le Journal de Montréal
On ne peut que s’émerveiller à la vue d’arbres vieux de plus de trois siècles dans la réserve écologique de la Forêt-la-Blanche à Mayo, au nord-ouest de Montebello. Le territoire a pratiquement été intouché depuis les débuts de la colonisation.
Non seulement s’agit-il d’une des rares forêts anciennes au Québec, mais aussi l’une des seules réserves écologiques accessibles au public. C’est d’ailleurs la plus grande dans le sud du Québec.
Désigné par le gouvernement du Québec depuis plus de 20 ans à peine, le statut de réserve écologique protège le territoire de toute forme de développement. Il y a de quoi s’étonner que la forêt soit restée intouchée aussi longtemps alors qu’elle n’était pas du tout protégée.
Les doyens sur ce territoire ancestral algonquin, ce sont les bouleaux et les pruches pouvant s’élever jusqu’à 60 mètres de haut. Sous les nobles conifères dénués de branches basses, la lumière apporte une touche de merveilleux et de mystère à la fois.
Des troncs d’arbres morts avec des trous percés par les pics à la recherche d’insectes attirent l’attention, tout comme les champignons poussant sur des souches. La forêt est vieille, mais bien vivante.
On ne va pas dans la réserve écologique comme on va dans un parc national doté de longs et nombreux sentiers. Plutôt courts, les sentiers nous permettent d’explorer une forêt qu’il vaut la peine de bien regarder.
Le plus long sentier, soit L’Orignal, fait 5 km aller-retour. Ça vous donne une idée.
Aux abords des sentiers sont aménagés des belvédères avec point de vue. Notre balade est agrémentée d’escaliers facilitant quelques montées abruptes.
Chaque sentier nous permet de découvrir un aspect différent de la forêt ancienne. L’Ouaouaron se distingue par sa chute ainsi que ses deux passerelles le long du lac Amik et du lac aux Hérons.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.
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L’annonce des plus récents résultats financiers de Nissan cette semaine s’est accompagnée de tristes nouvelles, comme la fermeture de trois usines dans le monde d’ici deux ans, l’élimination de quarts de travail aux États-Unis ainsi que des coupures d’emplois et de salaires. Officialisant la fin des discussions avec Honda en vue d’une fusion, la compagnie a aussi dit être la recherche de nouveaux partenaires qui l’aideront à poursuivre ses activités.