Couche-Tard poursuit ses emplettes
Le Journal de Montréal
Le géant du commerce de détail Couche-Tard a poursuivi ses emplettes, vendredi dernier, en mettant la main sur une vingtaine de commerces du Nouveau-Mexique, au lendemain d’acquisitions en Alabama et en Louisiane.
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Le fleuron québécois a dévoilé, lundi, avoir mis la main sur 19 magasins d’accommodation et deux propriétés non opérationnelles de Pic Quik, une bannière du Nouveau-Mexique fondée en 1958.
Les dépanneurs rejoindront éventuellement la bannière Circle K exploitée par Couche-Tard aux États-Unis.
«La transaction comprend 19 sites de haute qualité qui sont bien gérés et situés principalement dans le sud du Nouveau-Mexique. Ces sites représentent une addition stratégique à notre réseau existant, de même que les deux propriétés non opérationnelles», a détaillé l’entreprise lavalloise par communiqué.
Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Cette annonce s’ajoute à une semaine faste d’emplettes pour Couche-Tard, qui s’est aussi offert en cadeau 17 dépanneurs et 23 comptes de vente en gros de carburant appartenant à Slidell Oil Company en Louisiane et en Alabama, jeudi dernier.
Couche-Tard possède quelque 14 200 commerces implantés un peu partout dans le monde. Ceux-ci emploient environ 124 000 personnes.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.