Consommation auto: la «van life», c'est plus cher qu'on pense
Le Journal de Montréal
Vivre la van life n'est pas donné à tout le monde, puisqu'il faut souvent mettre plusieurs dizaines de milliers de dollars sur un véhicule et avoir suffisamment d'argent pour faire face aux imprévus qui surviennent inévitablement sur les routes. Un couple de Québec s’est lancé dans le design et la construction de «campeurs montés» afin de rendre ce mode de vie un peu plus abordable.
«On aimerait rendre ça un peu plus accessible, parce que c’est très cher», explique Guillaume Huot, l’homme derrière la page Facebook «Van Life Québec», un forum comptant plus de 85 000 membres.
Il y a quelques années, cet ingénieur de profession et sa conjointe, Joanie Cloutier, ont acheté un vieux Westfalia, qu’ils ont fait venir d’Europe, au coût de 43 000$.
Ce véhicule a fait l’affaire pendant un certain temps pour ce couple qui «vit la van life à temps partiel», mais il a fini par ne plus correspondre à leurs besoins, notamment parce que les sièges n’étaient pas adaptés pour leurs enfants.
Ils ont donc revendu leur Westfalia plus tôt cette année à 55 000$, puis ils se sont mis en quête d’une option moins onéreuse, celle du campeur porté, c’est-à-dire d’une caravane qui se glisse et se fixe sur le plateau de la caisse arrière d'un pick-up. Il faut bien entendu s'assurer que les dimensions du campeur correspondent à celle du véhicule sur lequel on veut l'installer.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.