Caroline Néron se relance en affaires: «je pense que ça m’a remis les deux pieds sur terre»
Le Journal de Montréal
Deux ans après que son rêve s'est effondré, la femme d’affaires Caroline Néron reprend du service avec une nouvelle entreprise de bijoux.
Elle raconte, dans une entrevue exclusive à TVA Nouvelles, le cheminement qu’elle a effectué depuis la faillite de son entreprise.
«Ça a été très lourd en fait. J’étais dans la période la plus creuse, je crois, que j’aie vécue jusqu’à maintenant», affirme-t-elle.
Selon Caroline Néron, plusieurs erreurs qu’elle et d’autres autour d’elle ont faites ont causé la chute de son entreprise.
«Ma plus grave erreur, c’est vraiment d’avoir délégué, mais de façon aveugle. J’ai complètement délégué, mais de façon paresseuse», admet la femme d’affaires.
Son intérêt marqué pour la création ou le développement des affaires au détriment des autres pans de l’entrepreneuriat a été l'un des facteurs déterminants de l’échec de son entreprise.
«J’ai perdu le contrôle sur les dépenses. Et je me l’étais fait dire avant, mais j’ai appris sur le tas. J’ai lancé mon entreprise en trois semaines et je pense que je me suis laissé envoûter par tout ce succès-là qui n’arrêtait pas», croit-elle.
Après le recul, elle est cependant d’avis que cette épreuve a été bénéfique pour elle.
«Je pense que ça m’a remis les deux pieds sur terre. Je n’étais pas quelqu’un qui se prenait pour un autre. Quelque part, sincèrement, je dépensais trop mon argent, mais partout. À tous les niveaux», confie la femme d’affaires.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.