Campement propalestinien: une nouvelle offre de McGill aux manifestants
Le Journal de Montréal
Alors que le campement propalestinien érigé il y a plus d'un mois se trouve toujours devant ses locaux, l’Université McGill a déposé une nouvelle offre aux manifestants dans le but de «favoriser les échanges de bonne foi».
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Cette offre «s’inscrit dans les efforts constants de l’Université de trouver une solution qui mènerait au démantèlement pacifique du campement érigé sur son campus inférieur depuis maintenant plus de six semaines», a indiqué la direction de l’université dans un communiqué.
En plus de suggérer la nomination d’une tierce partie qui agirait comme médiatrice, l’établissement propose d’examiner ses placements dans des entreprises de fabrication d’armes et de déclarer tous ses placements.
McGill offre également une «prise en compte accrue» des institutions et des intellectuels palestiniens, un soutien aux universitaires déplacés par la guerre et l’amnistie pour les personnes occupant le campement «bien [qu’il] soit illégal», a spécifié l’université.
«Cette amnistie ne s’applique pas à certains actes dont nous avons récemment été témoins et qui font présentement l’objet d’une enquête, comme l’introduction de force dans le pavillon de l’administration James, la destruction de biens, le vandalisme et le harcèlement», a-t-on ajouté.
Les tensions étaient à leur comble la semaine dernière sur le campus alors qu’une quinzaine de manifestants se sont barricadés à l’intérieur du pavillon principal de l’administration.
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