Après deux ventes en deux semaines, Hydro-Québec envisage d’autres cessions d’actifs
Le Journal de Montréal
Hydro-Québec a annoncé vendredi une deuxième vente d’actifs en mois de deux semaines et d’autres pourraient bientôt suivre.
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La société d’État cédera sa participation restante de 45% dans son ancienne filiale TM4, qui fabrique des moteurs électriques, à l’américaine Dana pour une somme qui reste à déterminer.
«Les parties doivent maintenant s’entendre sur la juste valeur marchande de cet actif afin de conclure la transaction», a indiqué Hydro.
«C’est une compagnie à forte croissance. Au départ, c’était déficitaire, mais maintenant, c’est profitable et c’est pour ça qu’on trouve que le moment est opportun [pour vendre]», a expliqué le chef des finances d’Hydro-Québec, Maxime Aucoin.
«Je trouve cela dommage, TM4, parce que c’est une expertise qui risque de s’en aller. Il y a des risques que ça parte. Ils peuvent délocaliser. On n’a plus un mot à dire», a soutenu Pierre Langlois, consultant en mobilité électrique et auteur.
À la fin avril, Hydro avait également confirmé la cession de ses activités d’essais à haute tension, installées à Varennes, au géant japonais Hitachi, lequel a reçu une aide de 30 M$ de Québec en lien avec ce dossier.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.