51 employés de Revenu Québec congédiés pour des manquements éthiques
Le Journal de Montréal
Confidentialité (25), déclarations erronées (10), vol et fraude (7), travail à l’extérieur (3), intégrité fiscale (3), discrimination (2), utilisation des biens (1)... pas moins de 51 employés de Revenu Québec ont été remerciés en cinq ans pour des manquements éthiques, a appris Le Journal.
«Il doit y avoir des mécanismes de gestion de risque liés aux manquements d'éthiques», a analysé Michel Séguin, professeur et expert en éthique de l'UQAM.
«On ne peut pas s'attendre à ce qu'il y ait jamais de problèmes éthiques. Il faut que les organisations réagissent quand des problèmes surviennent malgré les mesures d'atténuation», a-t-il ajouté.
Interrogé par Le Journal, Revenu Québec a précisé que de nouvelles mesures de contrôles viennent d'être adoptées par le conseil d’administration de Revenu Québec en juin dernier.
«Revenu Québec a procédé à une révision de son Code de déontologie à l’intention des dirigeantes et dirigeants et des membres du personnel afin de renforcer certaines règles», a précisé Claude-Olivier Fagnant, porte-parole de Revenu Québec.
«Revenu Québec a rehaussé le seuil minimum des mesures disciplinaires en cas de manquements à la confidentialité pour augmenter l’effet dissuasif de façon significative», a ajouté Claude-Olivier Fagnant, de l’organisation de près de 13 000 employés.
Chez Hydro-Québec ces cinq dernières années, l’improductivité, l’incompétence, les fausses déclarations, les actes graves ou criminels, les activités incompatibles ou encore l’utilisation de biens à des fins personnelles ont coûté leur poste à 123 personnes, a constaté Le Journal.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.