«C'est un jour sombre»: deux morts dans des accidents à l’usine suédoise de Northvolt
Le Journal de Montréal
Un travailleur de la construction a perdu la vie, jeudi, sur le site de l’usine suédoise de Northvolt de Skellefteå et un deuxième, qui reposait entre la vie et la mort après un autre accident survenu le mois dernier, vient de succomber à ses blessures, a appris Le Journal.
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«Hier, un accident de travail sur le site de construction de Northvolt Ett, en Suède, a fait deux blessés. L’un d’eux a succombé à ses blessures», a indiqué au Journal Paolo Cerruti, co-fondateur de Northvolt et PDG de Northvolt Amérique du Nord.
«Parallèlement, nous avons appris que notre collègue blessé lors d’un accident en novembre est décédé à l’hôpital. C’était un collègue ambitieux, toujours positif et très apprécié. Sa perte est incroyablement douloureuse pour nous tous. L’enquête des autorités, à laquelle nous collaborons pleinement, progresse», a-t-il poursuivi.
Début décembre, Le Journal avait rapporté qu’une explosion à l’intérieur même de la méga-usine de Northvolt de Skellefteå, en Suède, a fait un blessé grave, il y a un mois. C’est ce dernier, qui vient de s’éteindre.
En pleine crise, Northvolt dit apporter le soutien nécessaire à la famille et aux collègues marqués par les événements.
«La situation est bouleversante et dévastatrice. Tous les employés de Northvolt sont aujourd’hui en deuil. Les membres de l’équipe de Northvolt Amérique du Nord sont de tout cœur avec nos collègues en Suède et offrent leurs sincères condoléances aux familles», partage Paolo Cerruti.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.