Volkswagen Taos 2022 : l'agent double
Le Journal de Montréal
Avec la fin de carrière de la Golf en sol nord-américain, c’est maintenant le Volkswagen Taos qui a le mandat d’attirer les acheteurs de véhicules à hayon chez la marque allemande.
Plus petit qu’un Tiguan, son format est plutôt généreux pour un utilitaire sous-compact. Mesurant une dizaine de centimètres de plus qu’un Kia Seltos, le Taos s’approche du format d’un VUS compact.
Dans la gamme Volkswagen, le Taos agit donc comme un agent double. Il doit séduire les propriétaires de Golf qui pensent à changer de véhicule, mais aussi les acheteurs qui magasinent un VUS sous-compact, une catégorie âprement disputée.
Plus long que ses principaux concurrents, le VUS signé Volkswagen profite d’un vaste habitacle, apte à accueillir une famille de quatre personnes. Et contrairement à certains concurrents qui négligent les passagers arrière à cause d’une ligne de toit fuyante (allô le Mazda CX-30…), les formes carrées du Taos octroient un bel espace à tous les occupants.
Avec les sièges avant réglés en position intermédiaire, l’espace pour les jambes est plus que satisfaisant à l’arrière. La grande fenestration et le toit ouvrant panoramique (sur les versions luxueuses) ajoutent également une luminosité bienvenue.
Le coffre, de grande capacité, oscille entre 790 litres dans le modèle à traction et 705 litres avec le rouage intégral 4Motion. Le modèle à traction possède d’ailleurs le plus grand coffre à bagages de la catégorie. Le Kia Seltos (752 litres) fait mieux que le Taos à quatre roues motrices, mais ce dernier conserve tout de même un volume utile parmi les plus importants du segment.
De retour sur le siège du conducteur, on constate que le tableau de bord est typique des modèles Volkswagen. Une rangée de boutons rotatifs, des commandes intuitives, un gros levier de vitesses traditionnel et un écran central en position haute dont l’interface demeure très conviviale. Vous ne serez pas dépaysé si vous conduisez déjà les produits de la marque. Nous avons noté une qualité de finition correcte, sans être époustouflante. Un Mazda CX-30 vendu au même prix fait beaucoup mieux sur ce point.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.