
Déneigement: bannie des contrats publics, l’entreprise Valosphère obtient un sursis
Le Journal de Montréal
Bannie pour cinq ans des contrats publics en raison d’un manque d’intégrité, l’entreprise de transport en vrac et de déneigement Valosphère pourra temporairement continuer ses activités.
À moins de 48 heures de Noël et alors que l’hiver s’installe, la Cour supérieure a accordé ce lundi à Valosphère un sursis de la décision rendue par l’Autorité des marchés publics (AMP) le 12 décembre dernier.
Au terme d’une enquête qui a duré plus d’un an, l’AMP donnait 60 jours à l’entreprise de Mirabel pour cesser ses contrats publics, dont plusieurs pour le déneigement d’axes routiers importants dans la région de Montréal.
Le chien de garde des contrats publics reprochait à Valosphère de l’avoir berné quant au vrai rôle au sein de l’entreprise de Louis-Pierre Lafortune, un ex-criminel qui avait des liens avec les Hells Angels.
Dans les jours suivant la décision, Valosphère a contesté son inscription au Registre des entreprises non admissibles (RENA).
Elle estime notamment que la démarche de l’AMP était déraisonnable et inéquitable. L’entreprise a toujours affirmé que Lafortune était un simple consultant et non un dirigeant.
Elle a d’ailleurs récemment signifié à l’AMP que Lafortune ne travaillait plus pour elle.

Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.