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Trump veut imposer des droits de douane sur la taxe canadienne sur les services numériques
Le Journal de Montréal
Le président américain Donald Trump a l’intention d’imposer des droits de douane aux pays qui prélèvent un montant sur les revenus des géants numériques américains (GAFA), incluant ainsi le Canada.
Le président américain a signé vendredi un mémorandum à cet effet. La France, l’Italie, le Royaume-Uni et l’Espagne sont d’autres pays qui seront touchés par cette mesure.
M. Trump aurait demandé à son administration de prendre les mesures nécessaires pour répliquer aux taxes sur les services numériques, selon les informations d’un responsable de la Maison-Blanche obtenues par Reuters lors d’un breffage technique.
En vertu de ce mémorandum, le bureau du représentant américain du Commerce (USTR) est tenu de rouvrir les enquêtes qui avaient été lancées lors du premier mandat du président. L’USTR devra ensuite les étendre à tous les pays qui imposent des taxes sur les géants numériques.
Google, Meta, Apple et Amazon sont quelques-unes des entreprises qui étaient visées par ces taxes.
Le rapport mentionne d’ailleurs que le Canada et la France auraient recueilli plus de 500 millions de dollars par année des compagnies numériques américaines.
Rappelons que la Loi canadienne sur la taxe sur les services numériques est entrée en vigueur le 28 juin 2024. On y exige que les grandes entreprises internationales et canadiennes paient un certain montant sur les revenus tirés des interactions avec les internautes au Canada, tout en remplissant d’autres conditions.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.