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Fiasco SAAQclic: un casse-tête pour les concessionnaires
Le Journal de Montréal
Des véhicules qui disparaissent du système, des maintenances à toute heure du jour et l’incapacité de conclure des ventes: des concessionnaires n’en peuvent plus de la plateforme SAAQclic, qui leur a fait perdre en efficacité depuis son lancement.
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«Absolument rien»: c’est la réponse d’Eric Grenier, directeur des véhicules d’occasion chez St-Bruno Nissan, quand on lui demande si SAAQclic a facilité certaines choses pour les concessionnaires automobiles.
L’équipe de l’émission J.E, à TVA, s’est penchée sur les ratés du système SAAQclic qui perdurent aujourd’hui, deux ans après son lancement en février 2023.
Tout comme les particuliers, les concessionnaires doivent, eux aussi, faire leurs transactions sur la nouvelle plateforme de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Ils l’utilisent pour valider des permis de conduire, regarder l’historique d’un véhicule ou délivrer des documents officiels.
«Essentiellement, on se retrouve avec un système dont les performances sont inférieures au système qu’on avait avant», déplore le PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ), Ian Sam Yu Chie.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.