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Une équipe tissée serrée
Le Journal de Montréal
Pratiquement personne n’a oublié la série culte Friends, qui a tenu l’antenne sur dix saisons. Le succès phénoménal a été sans précédent. Dans un nouveau livre, les auteurs se sont penchés sur les acteurs, Jennifer Aniston, Courteney Cox, Lisa Kudrow, Matt LeBlanc, Matthew Perry et David Schwimmer, et sur les défis qu’ils ont eu à surmonter après que les feux de la sitcom américaine se furent éteints.
Considérée comme l’une des séries les plus populaires de tous les temps, elle est placée cinquième parmi le classement des 50 meilleures séries télévisées. Le dernier épisode de la série a récolté 52,5 millions de téléspectateurs, écrit-on.
«Les spots publicitaires sont alors vendus deux millions de dollars pour trente secondes.»
Même si la série s’est officiellement terminée en 2004 après 236 épisodes, plusieurs chaînes ont profité du succès des aventures de Rachel, Joey, Monica, Phoebe, David et Chandler en poursuivant l’aventure avec des rediffusions. D’ailleurs, on apprend que la série qui s’est amorcée en 1994 continue de générer des revenus estimés à un milliard par an pour la Warner Bros.
Les deux auteurs, qui ont chacun rencontré les acteurs de Friends et qui ont procédé à diverses entrevues, sont aussi des fans de la célèbre série américaine.
«Je suis un très grand fan de Friends», confie l’auteur Hervé Tropéa, qui est allé chaque saison sur le plateau de la célèbre sitcom afin d’interviewer les acteurs pour Télé--Loisirs, en France.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.