Un autre grand parc éolien apparaîtra dans le Bas-Saint-Laurent
Le Journal de Montréal
Un autre grand parc éolien, cette fois de quelque 150 nouvelles éoliennes, verra le jour dans le Bas-Saint-Laurent, dans une zone de 700 km2, située entre la municipalité de La Pocatière et la frontière de l’État du Maine.
La nouvelle a été confirmée ce matin par Hydro-Québec et l’Alliance de l’énergie de l’Est, au cours d’une conférence de presse tenue dans la municipalité de Saint-Pascal, non loin de Kamouraska.
Le territoire visé, désigné sous le nom de Wocawson, devrait permettre le développement d’un ou de plusieurs parcs d’une capacité de production de 1000 mégawatts (MW) d'énergie éolienne. Son coût de construction, avance Hydro-Québec, pourrait atteindre les 3 G$.
Il s’agit là d’une première étape dans le développement du potentiel éolien du Bas-Saint-Laurent, appelée à jouer un rôle majeur dans l’atteinte des nouvelles ambitions d’Hydro-Québec.
Présentée en mai, par son nouveau PDG, Michael Sabia, la Stratégie de développement éolien d’Hydro-Québec prévoit l’ajout d’ici 2035 de 10 000 MW d’énergie pour répondre aux besoins futurs de la province. C’est plus du double que les 4000 MW de capacité dont le Québec avait réussi à se doter au cours des 25 dernières années.
En juillet dernier, Hydro-Québec avait fait l’annonce de l’aménagement d’un autre grand parc éolien au nord-ouest du Lac-Saint-Jean. D’une capacité de 3000 MW, ce dernier devrait compter à terme plus de 400 éoliennes, ce qui en ferait l’un des plus importants parcs du genre d’Amérique du Nord.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.