Touristes intoxiqués à Punta Cana: le mystère s’épaissit
Le Journal de Montréal
PUNTA CANA - Le mystère s’épaissit entourant les nombreux cas troublants de touristes québécois qui se disent intoxiqués à leur insu dans des hôtels de Punta Cana. Quatre mois après la mort tragique du jeune William Gareau, Le Journal s’est rendu dans cette populaire destination soleil pour constater que plusieurs dangers guettent les vacanciers.
Au cours des dernières semaines, Le Journal a séjourné dans des hôtels de Punta Cana, en République dominicaine, dont le Bahia Principe Luxury Ambar où le 16 janvier dernier, William Gareau, 25 ans, est décédé après s’être jeté de son balcon, situé au troisième étage, alors qu’il était en pleine psychose.
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Son décès a ébranlé le Québec entier et amené de nombreux autres Québécois et Canadiens à témoigner avoir été drogués ou intoxiqués à leur insu lors d’un séjour à Punta Cana. Certains ont aussi raconté avoir vécu la même expérience traumatisante dans des destinations soleil populaires comme le Mexique ou Cuba.
La récente médiatisation de ces histoires n'a toutefois pas découragé les touristes, selon des agences de voyages interrogés par Le Journal.
Sans pouvoir déterminer pourquoi et comment ces touristes auraient été intoxiqués de façon involontaire, Le Journal a néanmoins pu constater que plusieurs dangers guettent les voyageurs, qui n’ont d’ailleurs jamais été si nombreux à se rendre dans ce pays des Caraïbes.
Encore plus stupéfiant, Le Journal a appris qu’aucune enquête n’a été faite pour faire la lumière sur les circonstances du décès du jeune William Gareau, mort dans des circonstances des plus nébuleuses. Pas plus qu’une analyse toxicologique afin de déterminer s’il avait été drogué.
«C’est impensable qu’il n’y ait pas de rapport toxicologique», s’insurge sa mère Sylvie Marcotte.