Imposition de la loi martiale: le président sud-coréen s’excuse, mais ne démissionne pas
Le Journal de Montréal
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté samedi ses «excuses sincères» pour avoir imposé la loi martiale, mais n’a pas démissionné, à quelques heures d’un vote du Parlement sur sa destitution.
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Dans une brève adresse télévisée à la nation, M. Yoon a annoncé qu’il confiera à sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), le soin de prendre «des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat».
«Je ne fuirai pas mes responsabilités légales et politiques concernant la déclaration de la loi martiale», a-t-il dit.
Le chef du PPP, han Dong-hoon, a aussitôt affirmé qu’«une démission anticipée du président est inévitable», l’exercice normal de ses fonctions étant selon lui «impossible dans ces circonstances».
Mais le PPP est divisé sur la question.
À l’issue d’une réunion dans la nuit de vendredi à samedi, une majorité de députés du parti s’en sont tenus à la ligne officielle selon laquelle ils bloqueront la destitution, contre l’avis de leur chef M. Han.
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