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Sainte-Brigitte-de-Laval: l’UPAC met la main au collet d’un ex-directeur
Le Journal de Montréal
Les enquêteurs de l’UPAC ont mis la main au collet de l’ancien directeur de la sécurité publique de Sainte-Brigitte-de-Laval, qui est soupçonné d’avoir fraudé la municipalité, a appris notre Bureau d’enquête.
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Guillaume Bédard, qui a fêté ses 36 ans la semaine dernière, doit comparaître au palais de justice de Québec ce matin pour être officiellement accusé d’abus de confiance, fraude de plus de 5000 $, production et utilisation de faux documents.
Selon les informations obtenues par notre Bureau d’enquête, Guillaume Bédard était un employé de longue date à la Municipalité.
Il y a fait son entrée comme pompier en 2007, et a accédé huit ans plus tard à la direction par intérim du service de sécurité publique.
Les gestes allégués auraient débuté peu de temps après sa nomination. Entre octobre 2015 et août 2019, Bédard aurait utilisé une carte de crédit appartenant à la Municipalité à des fins personnelles en plus de fournir des factures contrefaites à la comptabilité.
Selon des documents judiciaires, Bédard aurait entre autres falsifié des factures provenant de L’entrepôt du Hockey et de deux concessionnaires de véhicules récréatifs motorisés, Adrénaline Sport et Performance NC.
« Ça n’avait rien à voir avec la sécurité incendie. C’était inquiétant », commente un de nos informateurs.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.