REM: Valérie Plante veut protéger le Quartier chinois
Le Journal de Montréal
Bien que des craintes aient été soulevées sur les conséquences qu’aura le REM de l’Est sur le Quartier chinois de Montréal, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, assure que la Ville veut le protéger.
• À lire aussi: REM de l'Est: «Il faut régler la gouvernance et le financement», juge la mairesse Plante
• À lire aussi: Le projet du REM de l’Est se dessine
«La ville de Montréal et le gouvernement, on s’est engagé dans un processus de protection du patrimoine du Quartier chinois. C’est évident que peu importe le projet qui s’en vient, le REM de l’Est doit aller dans le sens du travail qui a été mis en place», a-t-elle indiqué, lundi, au cours d’une mêlée de presse.
Elle ajoute comprendre les préoccupations actuelles, et souligne que la présence de la Ville au sein de la table décisionnelle lui permettrait d’avoir plus de poids sur ces enjeux. Il s’agit d’une demande sur laquelle Mme Plante insiste depuis sa réélection.
En août, le Groupe de travail sur le Quartier chinois avait soulevé pour la première fois ses inquiétudes par rapport à l’arrivée du REM de l’Est dans le secteur, estimant qu’il porterait atteinte à l’intégrité «de son milieu vivant et construit».
Le Groupe de travail a réitéré ses inquiétudes lundi matin à La Gazette, quelques jours après le dévoilement des premières esquisses du projet par la CDPQ Infra.
Ministre responsable de la région de Montréal, Chantal Rouleau avait indiqué, plus tôt au cours de ce même point de presse, que des discussions sont en cours entre le gouvernement, la Ville et la Caisse de dépôt, afin d’assurer «la meilleure gouvernance» pour que le projet soit un succès.
Elle a aussi assuré que l’intégration urbaine du projet demeurait une priorité. «On établit quels sont les besoins financiers, et le gouvernement est au rendez-vous pour s’assurer de la meilleure intégration possible», a-t-elle indiqué.
Nouveaux médecins forcés de travailler au public: potentiellement discriminatoire, reconnaît Legault
Forcer les nouveaux médecins formés au Québec à travailler au public durant quelques années serait discriminatoire, reconnaît François Legault. Son gouvernement est tout de même prêt à aller de l’avant, en imposant la clause dérogatoire.