Relations intimes: 40% des adultes québécoises ont vécu un acte de violence
Le Journal de Montréal
Quatre Québécoises de plus de 18 ans sur dix ont déjà vécu au moins un acte de violence physique ou psychologique dans le cadre de leur relation intime, selon des données de l’Institut de la statistique du Québec publiées mercredi.
Cela représenterait près de 1 329 500 femmes québécoises, d’après l’Enquête québécoise sur la violence commise par des partenaires intimes menée en 2021-2022 auprès de 24 499 Québécois de plus de 18 ans.
Parmi ces femmes, 35 % ont déjà été victimes d’au moins un acte de violence psychologique, 22 % d’au moins un acte de violence physique et 17 % d’au moins un acte de violence sexuelle.
Les hommes ont aussi été touchés par de telles situations. Ils sont ainsi 24 % à avoir subi au moins un acte de violence psychologique, 13 % au moins un acte de violence physique et 3,4 % au moins un acte de violence sexuelle.
«On constate que tant les femmes que les hommes peuvent vivre de la violence entre partenaires intimes, mais pas nécessairement de la même manière», a souligné l’Institut de la statistique.
Les femmes ont plus souvent fait face à des actes de violence entre partenaires intimes se classant parmi les plus graves.
Par exemple, 13 % des femmes ont déjà dû se livrer à des actes sexuels contre leur gré, contre 2,1 % des hommes. Elles sont également 6 % à avoir subi une tentative d’étranglement, quand 1 % des hommes en ont été victimes.
Peu de victimes à la recherche d’aide
Huit victimes sur dix n’ont pas eu recours à un service officiel, comme un service juridique ou l’aide d’un organisme communautaire, ou même un psychologue ou un travailleur social après de tels actes.
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