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Nissan Rogue 2022 à trois cylindres : premier essai
Le Journal de Montréal
Lorsque le Nissan Rogue renouvelé a vu le jour en 2021, le constructeur japonais avait décidé de ne pas bouleverser sa mécanique. Sous le capot, on retrouvait la même offre que dans le modèle précédent : un moteur 2,5 litres atmosphérique (un peu plus puissant) associé à une transmission à variation continue.
Pour 2022, Nissan change de stratégie en proposant deux moteurs pour le Rogue, sans toutefois diversifier véritablement la gamme. En effet, le 4 cylindres de 2,5 litres atmosphérique trouve refuge dans le modèle de base uniquement. Tous les autres modèles 2022 seront désormais livrés avec un 3 cylindres 1,5 litre turbo.
En ce qui concerne les tarifs, Nissan annonce un prix de base de 28 998 $ pour un Rogue S à traction avant. Pour une version S AWD, il faut compter 31 298 $, tandis qu'il faut dépenser 35 598 $ pour profiter du moteur turbo. Enfin, sachez que le modèle le plus haut de gamme Platinum culmine à 41 998 $.
Son nouveau moteur, Nissan est allé le chercher dans la gamme Infiniti. En amputant un cylindre au 4 cylindres 2 litres turbo des QX50 et QX55, on obtient logiquement un tricylindre de 1,5 litre. Turbocompressé, ce bloc profite également de la technologie à taux de compression variable.
Grâce à un système sophistiqué, ce moteur peut modifier la taille de la chambre de combustion et faire varier son taux de compression de 8 à 14 :1. Cela permet de favoriser la puissance brute ou l’économie d’essence, en fonction des besoins du conducteur.
La baisse de cylindrée fait évidemment chuter la puissance, qui demeure tout de même importante avec 201 chevaux et 225 lb-pi de couple. Pour rappel, le 4 cylindres du Infiniti QX50 génère 268 chevaux et 280 lb-pi. Le nouveau moteur du Rogue reste associé à une boîte automatique CVT, laquelle a été profondément revue selon Nissan.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.