Manque de services en maternelle: Roberge demande aux écoles de recourir au privé si nécessaire
Le Journal de Montréal
Le ministre Jean-François Roberge demande aux centres de services scolaires de recourir au privé s’ils sont incapables d’offrir les services d’orthophonistes, de psychoéducateurs ou de psychologues aux enfants de la maternelle ayant des vulnérabilités.
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«S’il se voit dans l’impossibilité de fournir les services qu’il juge requis pour un enfant, l’organisme scolaire doit utiliser tous les leviers mis à sa disposition pour assurer cette offre de services, notamment le recours au secteur privé», précise une lettre envoyée lundi soir aux directeurs généraux.
La missive insiste sur l’importance d’agir tôt et d’intervenir rapidement auprès des plus jeunes élèves aux prises avec des retards ou des difficultés d’apprentissage.
Cette intervention auprès du réseau n’est pas étrangère au cas de la petite Anaïs Bouchard Poulin, une enfant de maternelle 4 ans aux prises avec un trouble du langage. N’ayant pas obtenu de services du réseau public, les parents ont dû se tourner vers le privé pour aider leur fillette, a révélé notre Bureau parlementaire.
«Choqué», Jean-François Roberge a promis que la famille serait remboursée. Il a également ajouté que ceux qui vivront une situation similaire pourront bénéficier du même traitement.
Depuis la semaine dernière, «quelques» cas d’enfants qui n’auraient pas eu les services requis du réseau public ont été portés à l’attention du ministère de l’Éducation, qui travaillera en collaboration avec les centres de services scolaires pour analyser «ces situations exceptionnelles», a précisé le porte-parole du ministre, Jean-François DelTorchio.
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