Mère et politicienne: deux rôles qui peinent encore à être conciliés
Le Journal de Montréal
La mairesse de l’arrondissement de Montréal-Nord, Christine Black, maman de deux enfants de moins de cinq ans, nous a ouvert les portes de son quotidien et s’est confiée sur les difficultés de la conciliation travail-famille pour une maman politicienne. Un défi de tous les instants.
«Le rythme de travail en politique est très accéléré, ce n’est pas du 9 à 5. C’est de jour, de soir, de fin de semaine, donc ça demande encore plus de flexibilité et d’adaptation pour les mamans qui font le choix de la politique aussi», souligne d’emblée Christine Black.
Pour celle qui a été élue pour la première fois en 2016, la politique au Québec est encore sous un modèle très masculin, très patriarcal. «On est encore dans des réunions qui finissent très tard. Les attentes envers une maman ou un politicien qui n’a pas d’enfants sont les mêmes».
Pour Mme Black, être mairesse est un défi de tous les instants. Il lui arrive de se retrouver au parc avec ses enfants et de croiser des citoyens qui «ont envie de la saluer» ou de lui parler de leurs problèmes. «Quelque part ils peuvent le faire», souligne-t-elle.
La jeune maman de Matheo, 13 mois, et Elisabeth, 3 ans, reconnaît toutefois qu’il faut savoir quand s’arrêter. «Quand on est mairesse on veut bien rendre un service, on veut répondre aux citoyens, mais à certains moments il faut aussi mettre nos limites puis dire que la journée est finie, on va se reprendre demain», explique-t-elle.
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