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Les Québécois s’unissent pour le plus long convoi de Ford Mustang au monde
Le Journal de Montréal
Le 60e anniversaire de l’emblématique et légendaire Ford Mustang est l’occasion de célébrer en grand… et en grand nombre. C’est ce qu’ont fait plusieurs centaines de Québécois mais aussi de Canadiens, d’Américains et même de Français en prenant part dimanche au plus long convoi de Mustang de l’histoire.
Quelque 2 100 amateurs s’étaient inscrits et ils étaient juste un peu moins à prendre le départ sur le site du Grand Prix de Trois-Rivières en direction du Centre Vidéotron, à Québec. Le total exact des voitures ayant défilé à vitesse de croisière et sous escorte policière sur l’autoroute 40 s'est officiellement élevé à 1 889.
Le précédent record de 1 326 Mustang avait été établi en 2019 à Lommel, en Belgique, avec l’appui de Ford d’Europe.
Cette fois, ce sont des passionnés de Mustang d’ici qui ont pris les choses en main il y a un peu plus d’un an, en particulier Sylvie Provencher, présidente du Club Mustang Rive-Nord, et Alain Cayuela, membre honoraire du club Mustang Montréal 1994. Avec l’aide de quelques précieux acolytes, ils ont sollicité une douzaine de clubs de propriétaires et d’amateurs de Mustang en vue d’établir un nouveau record.
Sous l’invitation du Club Mustang Mauricie, un vaste rassemblement a eu lieu samedi dans le stationnement du Centre Les Rivières, à Trois-Rivières. Les participants au convoi avaient ensuite la consigne de se préparer au départ entre 2h et 6h dimanche.
Malgré le défi logistique colossal, les organisateurs se sont réjouis du bon déroulement de l’événement, incluant l’arrivée à Québec, en marge du 53e Salon Auto Sport. Les premières voitures se sont pointées juste avant 9h et elles ont continué jusqu’aux alentours de midi.
Sur place, après une bénédiction des Mustang, les conducteurs ont pu recevoir leur certificat confirmant leur participation au convoi record.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.