
Le Fonds FTQ à nouveau hanté par le crime organisé
Le Journal de Montréal
Un homme d’affaires lié au crime organisé a tenté, en coulisse, de prendre le contrôle d’une des plus grosses firmes de systèmes intérieurs au Québec, active dans des projets immobiliers du Fonds de solidarité FTQ.
Au cours des dernières semaines, l’homme d’affaires Rhéal Dallaire aurait géré en sous-main Système d’intérieur BMNJ, selon des allégations dans un recours judiciaire de la Banque Laurentienne déposé en cour la semaine dernière.
La luxueuse résidence de Dallaire a été perquisitionnée l’an dernier en même temps que celles des Hells Angels Stéphane Plouffe et Martin Robert, deux des motards les plus influents du Québec, et du mafieux Francesco Del Balso (depuis décédé).
BMNJ est active dans deux projets financés par le Fonds FTQ, qui bénéficient de crédits d’impôt du gouvernement.
Il y a une dizaine d’années, le Fonds avait été éclaboussé par ses liens avec des proches du crime organisé, notamment durant la commission Charbonneau.
BMNJ, l’entreprise détenue par le «roi du gyproc», Hugo Bernard, est en sérieuse difficulté financière depuis plusieurs semaines au point où les 230 employés n’ont pas été payés au début février. L’entreprise a depuis été mise sous séquestre.

Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.