La SQDC n’envisage pas de partenariat avec Uber
Le Journal de Montréal
La percée dans le monde du pot pourrait être plus compliquée pour le géant du transport Uber au Québec. La Société québécoise du cannabis (SQDC) « n’envisage pas » de partenariat avec la multinationale américaine.
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Hier, la direction d’Uber a annoncé que ses clients utilisateurs de la plateforme Uber Eats en Ontario pourraient commander des produits à base de cannabis chez Tokyo Smoke, une enseigne propriété de Canopy Growth.
Les consommateurs devront toutefois tout de même se déplacer en succursale et fournir une pièce d’identité pour valider leur âge avant de pouvoir récupérer leur commande, qui devrait être prête dans l’heure suivante.
Grâce à cette nouvelle offre, Canopy Growth et Uber espèrent qu’elles rivaliseront davantage avec le marché noir. Avant chaque commande en ligne, le client devra également confirmer son âge.
Ce partenariat entre Uber et Tokyo Smoke est « une première mondiale pour une entreprise de livraison », affirment les deux compagnies.
Le détaillant Tokyo Smoke compte une cinquantaine de points de vente du côté de l’Ontario.
Appel d’offres
Au Québec, ces dernières années, Uber Eats a participé à un appel d’offres visant à offrir un service de livraison à la SQDC. Elle n’a pas été retenue.
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