L’essence à plus de 2$ le litre à Fermont
Le Journal de Montréal
La guerre en Ukraine qui a poussé le prix des carburants à la hausse, dont le pétrole, commence à avoir de sérieuses conséquences à la pompe pour les consommateurs québécois.
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Si la hausse commençait déjà à se faire sentir depuis quelques jours, elle frôlait le 2$ de litre dans certaines régions, et a même dépassé le seuil psychologique du 2$ à Fermont, dans le nord du Québec.
À plusieurs endroits dans la région métropolitaine, le prix à la pompe affichait 1,90$ vendredi matin, pour une moyenne de 1,838$ selon CAA-Québec.
Le prix réaliste selon l’organisation était de 1,848$.
Les prix étaient nettement plus bas dans les autres régions de la province.
En Abitibi, la moyenne affichait 1.695, au Saguenay 1,666$, sur la Côte-Nord, 1,706$, et dans la région de la Capitale-Nationale, 1,754$.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.