L’effet anticancéreux de l’exercice aérobique
Le Journal de Montréal
Une fascinante recherche récente rapporte que l’interleukine-6, une protéine relâchée par les muscles lors d’un exercice vigoureux, diminue la croissance de cellules cancéreuses colorectales en favorisant la réparation de leur ADN.
Il existe de solides preuves épidémiologiques que l’activité physique régulière a un effet protecteur contre le cancer colorectal.
Les études rapportent en effet que chez les personnes qui sont les plus actives physiquement, le risque de développer ce cancer est réduit d’environ 25 % comparativement à celles qui sont plus sédentaires. Cet effet anticancer de l’exercice est également observé en prévention secondaire, c’est-à-dire chez les survivants d’un cancer colorectal, avec une diminution du risque de récidive et de mortalité spécifique à ce cancer qui a été rapportée par plusieurs études.
Effets systémiques de l’exercice
Les mécanismes impliqués dans cet effet anticancéreux de l’exercice sont vraisemblablement liés à la production de différentes molécules par les muscles en mouvement. Lorsqu’elles sont sollicitées pendant un exercice, les cellules musculaires relâchent en effet une panoplie de molécules qui diffusent dans la circulation sanguine et influencent par la suite plusieurs organes cibles.
Un de ces facteurs musculaires qui suscite actuellement beaucoup d’intérêt est l’interleukine-6 (IL-6), une cytokine multifonctionnelle qui contrôle plusieurs processus physiologiques.
Par exemple, il a été récemment montré que l’IL-6 produite par les muscles durant l’exercice accélère la lipolyse (destruction du gras) au niveau du tissu graisseux abdominal et contribue à l’effet positif de l’activité physique régulière sur la diminution du tour de taille1.
IL-6 anticancéreuse
Une étude clinique randomisée récente suggère que l’IL-6 pourrait également jouer un rôle de premier plan dans la prévention du cancer colorectal associée à l’exercice physique régulier2.
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