Kamel Daoud reçoit le prix Goncourt pour son roman «Houris»
Le Journal de Montréal
Le prix Goncourt a été attribué lundi au romancier franco-algérien Kamel Daoud pour son roman Houris (éd. Gallimard), sur «la décennie noire» en Algérie.
«Je suis très heureux, c'est cliché, mais pas d'autres mots», a réagi l'écrivain de 54 ans au restaurant Drouant, à Paris, où sont annoncés les prix Goncourt et Renaudot.
Il a été choisi par le jury au premier tour, récoltant six voix, contre deux pour Hélène Gaudy, une pour Gaël Faye, lauréat du Renaudot, et une pour Sandrine Collette, a annoncé le président de l'Académie Goncourt, l'écrivain Philippe Claudel.
En recevant le prix, le romancier a rendu hommage à la France, «un pays qui protège les écrivains» et lui «donne la liberté d'écrire».
«Je sais qu'on aime faire du French bashing mais pour moi, ce pays-là, c'est un pays d'accueil pour les écrivains, pour les écritures et tout cela qui vient d'ailleurs», a-t-il déclaré depuis le salon Goncourt à Paris. «On a toujours besoin de trois choses pour écrire: une table, une chaise et un pays. J'ai les trois», a-t-il ajouté.
Contraint à l'exil en France, l'écrivain-journaliste a également estimé que son roman, auscultation de la guerre qui a opposé pouvoir et islamistes pendant la «décennie noire» en Algérie, était «un livre que chaque Algérien peut raconter».
«C'est un livre que nous avons tous vécu», a-t-il assuré même si son roman n'a pu être exporté vers l'Algérie, encore moins traduit en arabe, la loi algérienne interdisant toute évocation de cette période.
«Je ne pense pas qu'on puisse interdire un livre à notre époque. Le livre circule d'une manière ou d'une autre», a commenté M. Daoud, tout en récusant défier les autorités algériennes avec ce livre. "Je ne défie personne", a-t-il déclaré. "Moi Je parle de ce qui est de mon droit, des années qui m'ont été volées".
Auprès de l'AFP, son éditeur Antoine Gallimard a jugé lundi «malheureux» le fait que Houris soit introuvable en Algérie. «Mais je pense qu'en Algérie ils sont assez forts aussi pour trouver un moyen de lire autrement», a-t-il ajouté.
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