J'ai commandé un Ford Maverick qui semble être construit mais qui n'arrive pas. Quoi faire?
Le Journal de Montréal
J’ai commandé un Ford Maverick en février dernier. Mon concessionnaire me dit que le véhicule a été construit le 28 juillet et qu’il dort dans le stationnement de l’usine depuis. Aucune date de livraison ne m’a été communiquée… Pouvez-vous me dire ce qu’il se passe?
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Bonjour Vince,
Vous n’êtes pas sans savoir que Ford, comme plusieurs autres constructeurs automobiles, peine à livrer ses véhicules en raison de la pénurie de microprocesseurs. On le constate particulièrement dans le cas des F-150 et Super Duty, pour lesquels les délais de livraison sont très longs. Cela dit, les échos concernant le Maverick ne vont pas en ce sens. Le fait qu’il s’agisse d’un véhicule moins luxueux ne vient donc pas affecter réellement la capacité de production du constructeur.
À moins d’une information qui nous échappe, la fabrication du véhicule serait donc complétée, et celui-ci stocké dans un stationnement en attente d’être acheminé. Des problèmes de transport pourraient expliquer la situation: un autre fléau qui accompagne la pénurie de véhicules que nous connaissons aujourd’hui. Maintenant, je me permets de supposer que les manufacturiers préfèrent peut-être livrer des véhicules aux États-Unis, où les distances sont moindres et où les profits sont plus élevés, plutôt que de prioriser les véhicules dirigés vers le Canada, qui coûtent plus cher en transport pour un profit moindre... Une explication viable, mais que Ford n’oserait jamais confirmer.
Vous aurez d’ailleurs remarqué que la majorité des Ford Maverick qui circulent chez nous sont des modèles à moteur 2,0 litres et quatre roues motrices, généralement très bien équipés. Des véhicules plus lucratifs pour le constructeur que des versions hybrides d’entrée de gamme, pourtant très communes chez nos voisins du Sud.
Selon moi, le problème est plutôt la mauvaise volonté du constructeur à prioriser les véhicules dédiés au Canada, plutôt que la capacité de production. Un phénomène que l’on remarque aussi chez d’autres manufacturiers automobiles.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.