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Ils ont sauvé leur lac en limitant la vitesse des bateaux
Le Journal de Montréal
Une association de riverains dans la MRC de Portneuf a réussi à améliorer la qualité de son lac en réduisant la vitesse des bateaux à moteur.
De toutes les mesures qui ont été mises en place pour améliorer la santé du lac Perreault, c’est celle qui a eu le plus d’impact, selon l’Association des propriétaires du lac Perreault et du lac Fin.
Une prise de conscience concernant la santé du lac est survenue, comme un peu partout au Québec, lors des épisodes de cyanobactéries (les algues bleu-vert) entre 2005 et 2008.
«On a ensuite réalisé des campagnes de sensibilisation par thèmes», explique Sonja Behmel, responsable de l’environnement pour cette association.
«On a réussi à convaincre les gens, étape par étape [...] Et tranquillement pas vite, ils ont adopté des bonnes pratiques et ont éduqué ceux qui étaient récalcitrants», ajoute celle qui est aussi limnologiste (la science qui étudie les lacs et les rivières).
Parmi les mesures mises en place sur le lac situé à Saint-Ubalde, elle cite: s’assurer de la présence de bandes riveraines, réduire, voire éliminer les sels de voirie et abat-poussières sur les chemins autour du lac et sensibiliser les gens aux bonnes installations septiques.
«Un point qui a vraiment, mais vraiment fait une énorme différence pour la qualité de l’eau de notre lac et la qualité de vie aussi est d’avoir réussi à convaincre l’ensemble des riverains de ne plus faire aucune vitesse avec leur embarcation à moteur», explique-t-elle.
Les mesures ont été mises en place avant la popularité du wakesurf.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.