Guerre en Ukraine: mort au combat «en héros»
Le Journal de Montréal
Une mère montréalaise espère pouvoir rapatrier le corps de son fils, mort «en héros» aux côtés des Ukrainiens avec qui il était parti combattre.
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«Quand la guerre a commencé, il m’a dit “maman, je ne peux pas rester les bras croisés. Il y a des enfants qui meurent”», se souvient Marie-France Sirois, qui suppliait jusqu’à tout récemment son fils Émile-Antoine Roy-Sirois de rentrer au pays après qu’il eut passé près de quatre mois dans le Donbass avec les troupes ukrainiennes.
Son souhait de revoir son fils ne sera jamais exaucé puisqu’elle a appris lundi d’un confrère sur le champ de bataille qu’il était mort au combat.
Hier, elle attendait toujours des nouvelles de l’armée ukrainienne sur les démarches à entreprendre pour rapatrier le corps de son fils, qui se trouve à Dnipro.
Émile-Antoine faisait partie des centaines de Canadiens qui ont décidé de s’enrôler de leur propre chef pour défendre l’Ukraine contre l’invasion russe.
Âgé de 31 ans, le Montréalais travaillait pour l’entreprise de livraison GLS avant de s’envoler pour l’Ukraine. Grand voyageur, il avait auparavant fait des études universitaires en philosophie et en marketing.
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