Freiné par la pandémie, Groupe Voyages Québec pensait y rester
Le Journal de Montréal
Après trois années à faire des pieds et des mains pour assurer sa survie en pleine pandémie, Groupe Voyages Québec (GVQ) peut enfin souffler: le géant du voyage organisé a repris son rythme de croisière, au grand plaisir du capitaine du navire, Laurent Plourde.
GVQ terminera 2023 avec un rendement en hausse comparativement à 2019, une première en quatre ans.
Au plus fort de la COVID-19, le chiffre d’affaires de l’entreprise fondée à Québec en 1979 a dégringolé de 87%. Même son président, complètement impuissant, avait «commencé à se demander quelle serait [sa] prochaine job».
«Jamais je n’aurais pensé vivre une crise comme celle-là aussi jeune», admet-il, au cœur des grands bureaux de l’entreprise situés au 10e étage du 2525 SSQ, sur le boulevard Laurier.
L’homme d’affaires de 37 ans se souvient quand son père, Paul, a traversé le 11 septembre 2001 et ses répercussions sur l’industrie touristique quand il était à sa place.
«C’était majeur, mais ce n’était qu’un seul marché. Les voyages en avion avaient pris une débarque, mais l’autocar avait la cote. En 2020, c’est le monde au complet qui était paralysé du jour au lendemain.»
M. Plourde et son équipe sont soulagés d’être sortis de cette immense tempête sans avoir perdu de membres de l’équipage grâce, entre autres, à l’aide financière du gouvernement et à une bonne dose de créativité.
«On s’est adaptés. On s’est tournés vers le marché québécois en créant des forfaits pour se rendre pratiquement partout sur le territoire. C’était un défi colossal, mais il a fallu se réinventer complètement.»
Plus jeune, Laurent Plourde s’imaginait architecte ou vétérinaire. Deux professions bien loin de celle qui l’attendait finalement comme successeur de son père, à la tête de Groupe Voyages Québec.
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