Ford Explorer 2025 : mieux ficelé et toujours aussi agréable à conduire
Le Journal de Montréal
Bromont, QC – L’histoire du Ford Explorer remonte au début des années 90. Le tout premier véhicule utilitaire sport de la marque a pris naissance à partir de composantes empruntées au Ford Bronco II, mais sa vocation était plus vaste que celle de son prédécesseur, avec un objectif clair : séduire les familles qui ne veulent pas nécessairement être aperçues à bord d’une minifourgonnette.
Rendu à sa sixième génération, le Ford Explorer a depuis ce temps troqué son squelette de camion pour une architecture plus moderne, mais la famille demeure au centre de ses priorités.
Face aux autres véhicules de la catégorie, l'Explorer préfère jouer la carte de la sportivité. D’ailleurs, selon le constructeur, la fidèle clientèle du modèle tient mordicus à ce format un peu plus restreint de l’utilitaire sport, contrairement à ce qu’on observe depuis quelques années avec la venue de modèles plus imposants comme le Toyota Grand Highlander ou les deux représentants coréens (Kia Telluride et Hyundai Palisade) par exemple.
Comme c’est la coutume, une refonte de mi-parcours s’accompagne de légères révisions esthétiques. La majorité d’entre elles sont concentrées à l’avant avec une grille de calandre proéminente et les nouvelles finitions du grillage qui changent selon la livrée retenue. Les phares sont aussi nouveaux, tout comme la portion inférieure du bouclier qui intègre les antibrouillards. Le design des jantes (disponibles avec un diamètre de 18, 20 ou 21 pouces) a également été revu. La silhouette du multisegment demeure identique, mais l’arrière du véhicule accueille une bande qui relie des feux de position légèrement remaniés pour le millésime 2025.
Le constructeur a aussi simplifié sa gamme. L’Explorer Active ouvre la marche avec ses jantes de 18 pouces et sa grille de calandre décorée de fines stries chromées. Vient ensuite le ST-Line, une pâle copie du modèle ST, avec un style convaincant, mais dépourvu des performances de l’Explorer le plus sportif.
Quant au Platinum, il réserve ses plus belles essences pour une clientèle sensible aux petits luxes comme le massage ou les cuirs véritables. Le Platinum peut même jumeler certaines des qualités de l’Explorer ST (avec le moteur V6 biturbo de 3 litres, livrable en option) avec le niveau très relevé de son équipement. Au sommet de la pyramide, le modèle ST est non seulement l’athlète de la lignée, mais également l’un des préférés de la clientèle. Ford nous a en effet confié que l’échelon ST accaparait presque la moitié des ventes au Canada.
Si les changements demeurent évolutifs à l’extérieur, c’est un peu plus poussé à l’intérieur avec l’apparition de matériaux plus agréables au toucher. Plusieurs plastiques durs ont disparu pour l’année-modèle 2025, notamment de part et d’autre de la console centrale ou sur les panneaux des portières. Le design de la planche de bord est révisé d’un bout à l’autre. L’orientation verticale de l’écran central devient dorénavant horizontale (d’une largeur de 13,2 pouces), tandis que l’écran numérique derrière le volant, d’une largeur de 12,3 pouces. Toutes les livrées de l’Explorer sont d’ailleurs équipées de cette paire de moniteurs.
La Grand Caravan n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis son passage de Dodge à Chrysler. Beaucoup plus dispendieuse et maintenant limitée à une seule version (SXT), ses ventes ont grandement souffert. Or, après une année 2023 difficile, la voici en hausse de 85% après les neuf premiers mois de 2024.
Comme plusieurs autres constructeurs automobiles japonais, Honda accuse un sérieux retard face à l’électrification de son parc automobile. Et pas seulement en Amérique du Nord, puisque les modèles 100% électriques se font même très rares à l’échelle mondiale. Par exemple, le Japon a récemment abandonné la Honda-e (sympathique petite voiture) et ne propose aujourd’hui que le e.Ny1 (base de HR-V) et le N-VANe, dans le créneau des kei cars. Un véhicule urbain qui, sur le plan technologique, n’a rien de révolutionnaire.
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La nouvelle surtaxe fédérale de 100% sur les véhicules électriques de fabrication chinoise, en vigueur depuis le 1er octobre, allait inévitablement forcer la main de Tesla. Fini, donc, les Model 3 et Model Y importés au Canada à partir de la Chine. Tous les exemplaires proviendront désormais des États-Unis.