
Festival Fuego Fuego: Une fin de semaine pour tous les sens en espagnol!
Le Journal de Montréal
Le Festival Fuego Fuego, porté par Olivier Primeau et désormais sous l’égide du groupe evenko pour sa troisième édition, se déroulera la semaine prochaine (25 et 26 mai) au Parc olympique. C’est le coup d’envoi de la saison des Festivals avec une promesse festive, joyeuse, dansante et gourmande.
À partir d’ici, je ne me contiens plus. Maluma, la superstar colombienne, tient l’affiche le premier soir. Rauw Alejandro, roi du reggaeton plus moderne, le deuxième soir. C’est le temps de sortir nos moves de danse, de se pratiquer devant le miroir et d’apprendre les paroles par cœur de leurs plus grands succès, si ce n’est déjà fait. Ce sera du reggaeton à son meilleur. Si vous pensez ne pas connaître ce type de musique, je vous rassure parce que vous faites sans doute partie des gens qui se sont dandinés sur la chanson la plus écoutée de l’histoire: le reggaeton Despacito.
«Oli et son Midway ont fait une très bonne job avec un beau positionnement qui nous a fait ouvrir notre réseau. On poursuit en faisant aussi place aux artistes locaux issus de la plus grande communauté latino-américaine du pays, Montréal. Et avec une volonté d’ouvrir à plusieurs styles de musique latine dans les années à venir», me raconte Audray Johnson, responsable de la programmation.
Même son de cloche de la part de la gestionnaire de la restauration, Esther Derc, qui s’est assurée que plus de la moitié de l’offre de restauration sur le site est latino-américaine avec quelques classiques nord-américains prisés des festivaliers. «C’est un réseau différent dans lequel on a plongé. C’est super intéressant, on est charmés et on va élargir l’offre d’année en année grâce à l’intérêt des restaurateurs de la communauté latine.»
On va manger des empanadas au bœuf, au poulet, au fromage, des tacos al pastor, des tacos végétariens et végétaliens, des quesabirria, des chicharones cuisinés par des camions de bouffe de rue (food truck) réputés (Andros El Taco, Mi corazon, Cabane à Chichis, Hermana, Papi paletas) et des classiques burgers, poutines, pizzas et queues de castor (DBurger, Poutine Factory) qui vont côtoyer des traiteurs sous la tente avec un menu aussi festif.
Ils attendent 30 000 festivaliers cette année. C’est l’occasion unique de pratiquer son espagnol (una cerveza por favor!) et de danser tout en dégustant des mets conviviaux. Une promesse de dépaysement mémorable plus accessible qu’une semaine dans un resort, mais tout aussi caliente!

Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.