Des voyous ont causé des milliers de dollars de dommages au club de golf de Roxton Pond
Le Journal de Montréal
Les propriétaires du club de golf Le Rocher de Roxton Pond, en Estrie, ont eu une mauvaise surprise en se pointant à leur terrain jeudi matin alors que des malfaiteurs ont causé plus de 10 000$ de dommages à leurs installations pendant la nuit.
«Ils ont défoncé le garage où on entrepose des voiturettes électriques, explique la copropriétaire Chantal Beaudoin au Journal. Ils en ont sorti quatre et ils sont allés faire des beignes (donuts) sur trois verts, dont celui de pratique. Ils ont aussi brisé des râteaux et des drapeaux en cours de route.
«Ils se sont payé la traite! Ça me choque tellement que des innocents viennent saboter notre travail!»
Au total, cinq voiturettes, une porte de garage industrielle, une porte et des drapeaux ont été brisés durant le saccage. Pour ce qui est des verts, dont les coûts de construction peuvent avoisiner les 100 000$ selon la grandeur, ils ne devront pas être remplacés malgré les marques de roues qui sont bien visibles.
L’entretien d’un vert n’est pas comme celui d’un terrain résidentiel. L’herbe est coupée et arrosée quotidiennement afin que les joueurs aient des conditions de jeu idéales.
«Ça va revenir, mais ça va prendre du temps et de l’amour, précise Mme Beaudoin. Ça va me coûter plus cher en engrais et en produits pour ramener mes verts en bon état. Ce qui m’écœure, c’est que les grosses chaleurs s’en viennent. Ça va être plus problématique.
«Cependant, quand les verts ne sont pas beaux, le bouche-à-oreille se fait aller chez les clients.»
Les propriétaires vont déposer une plainte à la police avec l’espoir de coincer les personnes qui ont causé des dommages à leurs installations. Malgré les événements qui ont lieu vers 2h du matin, le club est prêt à accueillir plus de 200 golfeurs dans la journée de jeudi.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.