Après l’acquisition des Brasseurs du Monde, Groupe Grandio veut ouvrir 20 succursales dans les prochaines années
Le Journal de Montréal
Le PDG Jean Bédard et ses associés du Groupe Grandio ont réussi une opération de sauvetage en faisant l’acquisition de la microbrasserie Brasseurs du Monde.
Voyant que l’entreprise de Saint-Hyacinthe connaissait des difficultés financières l’an dernier, Bédard, lui-même maskoutain d’origine, a décidé de lancer une bouée de sauvetage au fondateur Gilles Dubé, qu’il connaissait bien.
«Ils avaient de la misère à se relever de la pandémie, explique Jean Bédard lors d’une entrevue avec Le Journal. La microbrasserie avait une belle taille, mais elle avait surtout un des bons brasseurs au Québec. C’est comme quand tu achètes un restaurant avec un bon chef.»
Le secteur des microbrasseries connaît des moments difficiles depuis la pandémie en raison de plusieurs facteurs. Malgré quelques drapeaux rouges, Groupe Grandio a décidé d’aller de l’avant avec le projet.
«Ç’a été très difficile pour cette industrie, ajoute Bédard. On souhaite devenir l’intermédiaire entre les gros brasseurs et les microbrasseries.
«On était intéressés par cette industrie-là parce que le modèle d’affaires ressemble un peu à ce qu’on faisait avec La Cage et Moishes. On ne voulait pas trop s’éloigner de ce qu’on connaissait.»
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.