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Après l’abandon du projet de voiture autonome, Apple voit dans la robotique domestique son prochain grand projet
Le Journal de Montréal
Apple s’est bâtie sur ce qu’on appelle des écosystèmes. Les gens qui achetaient des iPhone se procuraient aussi des Mac, des iPad, et ceux qui avaient un ordinateur Mac achetaient aussi des iPhone et d’autres produits étiquetés de la fameuse pomme.
Là, Apple a atteint la limite planétaire de ce qu’elle pouvait obtenir avec ses produits, hormis l’Inde qui commence à acheter des iPhone par millions.
Et Apple cherche un nouvel écosystème avec lequel elle pourra continuer de prospérer. Selon des sources bien informées mais anonymes, le géant a mis en place des équipes chargées d’étudier la robotique personnelle ou domestique pour se lancer dans le fameux «Next Big Thing» ou son prochain grand projet. Après avoir dépensé un milliard de dollars dans son projet de voiture autonome, Apple vient d’en mettre la clé sous la porte.
Mais cet investissement n’est pas entièrement perdu, puisque son savoir-faire en matière de robotique autonome automobile pourra servir dans ce projet de robotique domestique, où l’environnement d’une maison est énormément plus simple à gérer que celui des villes et des routes.
Les ingénieurs d’Apple étudient un robot mobile capable de suivre les utilisateurs chez eux, ont déclaré ces personnes.
Le projet n’en est qu’à ses débuts, et on ne sait pas si les produits seront finalement commercialisés, mais Apple est de plus en plus contraint de trouver de nouvelles sources de revenus. La société a abandonné un projet de véhicule électrique en février, et le développement de lunettes de réalité mixte devrait prendre des années avant de devenir une source de revenus importante.
Avec la robotique, Apple pourrait s’implanter davantage dans les foyers des consommateurs et tirer parti des progrès de l’intelligence artificielle.
Depuis l’époque de Steve Jobs, Apple est obsédé par la recherche de la «prochaine grande nouveauté». Mais il est de plus en plus difficile d’imaginer un produit qui puisse égaler l’iPhone, qui a représenté 52% des 383,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires de la société l’année dernière.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.