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À New York sur les traces de la Beatlemania
Le Journal de Montréal
Voilà 60 ans cette année que les Beatles se produisaient pour la première fois à New York. Cet été, les fans du groupe culte, mélomanes et voyageurs curieux pourront plonger à même la vision photographique de Paul McCartney qui a alors capté au moyen de son Pentax la montée de la Beatlemania.
Elles sont précieuses, ces photographies – plus de 250 – tirées des archives personnelles de Paul McCartney ! D’autant plus qu’il croyait les avoir égarées... Ainsi, après avoir été présentée à Londres, l’exposition Paul McCartney de 1963 à 1964 : Eyes of the Storm a fait ses débuts en mai au Brooklyn Museum. Le regard de Macca y documente la montée de la Beatlemania en emmenant les visiteurs au cœur même de la frénésie, lors de la première tournée du groupe aux États-Unis, qui les a propulsés à la renommée mondiale.
« Ses photos vibrantes de la première visite des Beatles capturent l’énergie de la ville, l’excitation des fans américains et la frénésie du statut du groupe en tant que célébrité. Pourtant, les images enregistrent également le plaisir des Beatles les uns avec les autres. À travers le prisme de McCartney, nous ressentons l’intensité d’être au centre de tels événements extraordinaires », estime Catherine Futter, directrice de la conservation du Musée de Brooklyn.
Un peu d’histoire
Au début de l’année 1964, le 45 tours I Want to Hold Your Hand sort aux États-Unis et fait rapidement l’ascension des hit--parades. Le Carnegie Hall attend le groupe qui viendra y livrer deux concerts.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.