«Ça n'a pas de sens»: une Québécoise a échoué 120 fois l'examen théorique de conduite
Le Journal de Montréal
Une femme a échoué son examen théorique de conduite 120 fois, révèlent des données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) obtenues par notre Bureau d’enquête.
Le directeur général de l’Association des écoles de conduite du Québec (AECQ), Marc Thompson est sous le choc. « Ça n’a pas de sens », s’est-il exclamé.
La dame qui est maintenant dans la cinquantaine a tenté sa chance à cet examen à choix multiples la première fois en 2007.
Et elle n’est pas la seule à être passée des dizaines de fois devant les ordinateurs de la SAAQ pour tester ses connaissances du Code de la sécurité routière.
Un homme dans la quarantaine en était à sa 99e tentative l’an dernier. Et quatre autres personnes sont rendues au-delà de 90 essais.
« Que ce soit pour l’examen théorique ou pratique, le nombre de personnes qui font 10 tentatives ou plus est de moins de 1 % », nuance toutefois Geneviève Côté, porte-parole à la SAAQ.
Du côté des examens pratiques, un homme au début de la cinquantaine en était à 30 tentatives l’an dernier. Son premier essai remonte à 2013.
Sept autres personnes ont effectué plus de 20 fois un parcours au volant en compagnie d’un évaluateur de la SAAQ, sans réussir à démontrer qu’elles savaient conduire de façon sécuritaire.
En Suisse, un candidat qui rate trois fois son examen de conduite doit passer une évaluation de ses aptitudes physiques et mentales chez le médecin avant de pouvoir s’essayer à nouveau.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.