Walmart s’engage à offrir du poulet élevé au Québec en magasin
Le Journal de Montréal
Après le porc et le bœuf, la multinationale américaine Walmart promet de s’approvisionner majoritairement de poulet élevé au Québec dans sa soixantaine de magasins chez nous, a appris Le Journal.
«Walmart Canada est fière de travailler avec environ 2000 fournisseurs canadiens, dont plus de 480 sont du Québec. Nos succursales de la province offrent maintenant du poulet, du porc et du bœuf du Québec», a indiqué Cyrille Ballereau, vice-président, Walmart Canada, dans une déclaration obtenue par Le Journal.
«Cette gamme de produits répond aux attentes des consommateurs quand ils achètent du poulet: qu’il soit élevé localement, refroidi à l’air et vendu dans une barquette recyclable», a déclaré Daniel Rivest, vice-président principal des ventes chez Olymel.
Il y a plus de 61 supercentres de Walmart au Québec. Plus de 12 000 personnes y travaillent.
L’an dernier, l’entreprise américaine a acheté pour environ 3,5 milliards dollars de produits québécois.
En décembre 2023, Le Journal rapportait que Vaudreuil-Dorion n’aurait pas son centre de traitement de commandes de 100 M$ parce que Walmart avait choisi moderniser huit magasins en sol québécois à la place.
Il y a quatre ans, une enquête réclamée par l’Union des producteurs agricoles (UPA) sur Walmart était tombée à l’eau, car ses producteurs avaient trop peur de témoigner à visière levée contre l’imposition de «frais exorbitants» imposés par le géant.
Walmart avait toujours dit qu’elle avait, bien au contraire, «une excellente relation de travail avec ses fournisseurs» et qu’elle collaborait avec eux pour ses clients.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.