Vaincre le prédiabète n'est pas une simple question de perte de poids
Le Journal de Montréal
Votre médecin de famille s’inquiète de votre glycémie qui augmente et vous mentionne que vous êtes maintenant dans une zone qu’on appelle le prédiabète. Il vous suggère alors de perdre un peu de poids, sinon vous pourriez développer un diabète de type 2. Cette recommandation est-elle fondée? Oui, mais elle manque de nuance.
Inévitablement, vous vous demanderez combien de poids perdre et comment. Une étude récente a démontré que la rémission du prédiabète était, entre autres, due à une réduction de l’adiposité viscérale et non à la perte de poids.(1)
Limites de la mesure de la perte de poids
Puisque des études sur de grandes cohortes ont montré les bénéfices d’une perte de poids d’au moins 5% sur différents indicateurs de santé, cette cible est fréquemment proposée dans les guides de pratique clinique. Cependant, votre médecin ne traite pas une population, mais un patient à la fois!
Le poids ne fait pas foi de tout. Certaines personnes de poids apparemment normal sont «grasses par en dedans» (obésité viscérale) et sont beaucoup plus à risque de développer le diabète de type 2 que les personnes dont l’excès de graisse corporelle est sous-cutané. De la même manière, une perte de poids de 5% de sa masse entraînant essentiellement une fonte de graisse viscérale aura des effets plus importants sur la santé qu’une perte de poids similaire, mais de graisse sous-cutanée.
Diminuer la graisse viscérale
Afin de mieux comprendre ce phénomène, des équipes de médecins et chercheurs provenant de huit centres cliniques en Allemagne ont réalisé une grande étude de prévention du diabète de type 2 en ciblant le mode de vie, l’étude PLIS (Prediabetes Lifestyle Intervention Study). Après avoir été suivis pendant un an, 298 des 1160 participants ont réussi à perdre au moins 5% de leur poids corporel initial.
Ceux dont la glycémie s’est normalisée (128 participants) ont été considérés comme «répondeurs» et ceux ayant toujours des critères de prédiabète (170 participants) comme «non-répondeurs». De façon intéressante, la diminution de l’indice de masse corporelle (qui est le rapport du poids en kg sur la taille en m2) était la même dans les deux groupes.
Ainsi, la perte de poids ne pouvait prédire la normalisation de la glycémie des participants. Toutefois, la diminution de la quantité de tissu adipeux viscéral était plus importante chez les personnes qui avaient normalisé leur glycémie (répondeurs) que chez les participants qui avaient toujours un diagnostic de prédiabète (non-répondeurs). Par ailleurs, la sensibilité à l’insuline s’était améliorée de façon plus notable chez les répondeurs comparativement aux non-répondeurs. Enfin, la diminution du tour de taille prédisait mieux le changement de statut (de prédiabète à normal) que la perte de poids.
La frappe policière liée à la guerre des stupéfiants a permis de déposer des accusations contre une vingtaine d’individus qui auraient été impliqués dans plusieurs crimes violents survenus dans la dernière année. Une quinzaine d’autres personnes – dont certaines d’âge mineur – ont été arrêtées, rencontrées et relâchées sans être accusées, confirme la Sûreté du Québec.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.