Une entreprise d’Alexandre Taillefer connectée chez Hydro
Le Journal de Montréal
Direxyon, qui offre des services de «modélisation d’actifs», aide Hydro-Québec à gérer et maintenir son réseau.
• À lire aussi: Taillefer vend une techno québécoise à des Américains
• À lire aussi: Alexandre Taillefer se lance dans le «Big Data»
• À lire aussi: Bénéfice en baisse de 655 millions $ pour Hydro-Québec
Une entreprise montréalaise, Direxyon, fournit des outils à Hydro-Québec pour mieux gérer ses infrastructures. Elle est détenue à 30% par le patron de XPND Capital Alexandre Taillefer, qui en est aussi le président du conseil d’administration.
Hydro-Québec a payé 2,4 millions $ en 2021, 2,5 millions $ en 2022 et 2,3 millions $ en 2023 à Direxyon pour des licences d’utilisation, d’assistance technique et de développement de sa technologie. Celle-ci aide la société d’État à planifier à moyen et long terme des interventions à réaliser sur différents actifs de son réseau. Le montant prévu à Direxyon pour 2024 est de 1,7 million $.
«Ces outils nous permettent de faire une projection de l’évolution de nos équipements selon différentes variables comme l’usure normale ou encore l’adaptation aux changements climatiques afin de planifier les ressources humaines, matérielles et financières liées à l’entretien, par exemple la maintenance ou le remplacement des poteaux», explique le porte-parole Louis-Olivier Batty.
Questionné à savoir pourquoi Hydro-Québec doit recourir à une firme externe pour de tels services, le porte-parole a répondu: «Nous recherchons le meilleur équilibre entre le développement de solutions technologiques à l’interne et le recours à des solutions existantes et performantes. Le choix est basé notamment sur l’expertise et la connaissance des technologies et des applications en question.»
Contacté pour obtenir plus d’informations sur les services offerts par Direxyon, Alexandre Taillefer nous a invités à contacter Hydro-Québec. «C’est impossible pour moi de parler. C’est mon client et on ne parle pas de relation avec un client privé. Je suis président du conseil, je ne suis pas dans les opérations et je n’ai aucune idée de ce qu’on fait là-bas», a-t-il dit.
Kraft Heinz fait face à la justice américaine après qu’un recours collectif poursuit la compagnie pour avoir proféré des mensonges concernant l’un de leurs produits phares: le macaroni au fromage.
Certains restaurants McDonald’s ont arrêté d’en servir pendant que, chez nous, le géant québécois Lassonde modifie ses recettes et réduit la taille de ses bouteilles. Le jus d’orange est victime d’une crise sans précédent qui pousse son prix à des sommets.
L’intention de Donald Trump de faire des États-Unis «la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies» risque d’influencer l’offre de produits de placement, croit un planificateur financier.
Les quelque 55 000 travailleurs de Postes Canada ont déclenché une grève nationale vendredi à travers le pays, paralysant ainsi le service de distribution du courrier et des colis, alors que la période des Fêtes approche.
Le futur hôtel qui sera tout près du Casino de Montréal portera la banderole d’une compagnie bien connue ici: les hôtels Germain.
Un ex-cadre de la Goodyear, qui s’est fait voler 7400$ en mars dernier par un faux employé de la Banque Royale, en veut à son institution financière parce qu’elle lui aurait promis à deux reprises de le rembourser avant de changer d’idée.
La Ville de Montréal imposera dès janvier 2025 une nouvelle norme aux 19 arrondissements concernant l’octroi d’un permis de construction en instaurant un délai maximal de 120 jours.
Un peu plus d’un an après avoir fait sourciller Québec et attiré l’attention de l’Office québécois de la langue française (OQLF) pour non-respect des règles d’étiquetage, les supermarchés T&T, propriété de Loblaw, récidivent.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.
Faute d’entente avec les débardeurs du SCFP, l’Association des employeurs maritimes (AEM) a déclenché, dimanche soir, un lock-out au port de Montréal.