Ukraine : l’apport désordonné et mitigé des combattants étrangers
Le Journal de Montréal
Ils sont Européens, Africains ou Américains, suprémacistes, islamistes radicaux ou aventuriers. Des combattants étrangers et mercenaires de tout poil ont afflué en Ukraine pour combattre dans un camp ou dans l’autre, posant plus de problèmes qu’ils n’apportent de solutions.
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Sont-ils des milliers, des dizaines de milliers ? Les chiffres varient du tout au tout, mais aucun n’est fiable.
En revanche, les deux camps brandissent régulièrement leur existence. «Les combattants étrangers constituent un outil de propagande important», résume James Rands, analyste pour l’institut de renseignement britannique Janes.
«Pour les Ukrainiens, la présence de volontaires étrangers envoie un signal à leurs troupes et aux civils qu’ils reçoivent un soutien international. Pour les Russes, les Tchétchènes et les (mercenaires du) groupe Wagner sont des unités qui viennent avec de l’expérience de conflits précédents», estime-t-il.
Début mars, le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait affirmé que quelque 20 000 combattants étrangers, principalement de pays européens, s’étaient portés volontaires.
Moscou, pour sa part, mobilise des mercenaires de la société privée Wagner et s’est déclarée favorable au déploiement de Syriens.